Le Musée des savoirs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


La culture est l'opium de l'intellect
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Rechercher
 
 

Résultats par :
 
Rechercher Recherche avancée
Derniers sujets
» Missato qui prêche pour la culture
Final Fantasy 7 (1997) Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:27 par Ouroboros

» La tête en friche, de Jean Becker
Final Fantasy 7 (1997) Icon_minitimeSam 4 Aoû - 2:33 par Nebkhéperourê

» Que faut il savoir pour être un sage ?
Final Fantasy 7 (1997) Icon_minitimeDim 22 Juil - 1:44 par Halbar

» Youtube est mon Universal Music
Final Fantasy 7 (1997) Icon_minitimeDim 22 Juil - 1:36 par Halbar

» Les Grosses Têtes
Final Fantasy 7 (1997) Icon_minitimeDim 22 Juil - 1:26 par Halbar

» On a son identité ! un certain Dorph ! on fonce !!!!!
Final Fantasy 7 (1997) Icon_minitimeDim 22 Juil - 0:54 par Halbar

» The Heroic Weather, conditions of the Universe (Alexandre Desplat)
Final Fantasy 7 (1997) Icon_minitimeVen 20 Juil - 0:15 par Lambègue

» Edward Smith, le ténébreux, le veuf, l'inconsolé, et surtout le fatigué.
Final Fantasy 7 (1997) Icon_minitimeJeu 19 Juil - 0:13 par Edward_Smith

» Eléments d'une bonne intrigue
Final Fantasy 7 (1997) Icon_minitimeDim 15 Juil - 23:47 par Liyat

Meilleurs posteurs
Lambègue (215)
Final Fantasy 7 (1997) Vote_lcapFinal Fantasy 7 (1997) Voting_barFinal Fantasy 7 (1997) Vote_rcap 
Ouroboros (177)
Final Fantasy 7 (1997) Vote_lcapFinal Fantasy 7 (1997) Voting_barFinal Fantasy 7 (1997) Vote_rcap 
Princesse Loudie (112)
Final Fantasy 7 (1997) Vote_lcapFinal Fantasy 7 (1997) Voting_barFinal Fantasy 7 (1997) Vote_rcap 
Halbar (57)
Final Fantasy 7 (1997) Vote_lcapFinal Fantasy 7 (1997) Voting_barFinal Fantasy 7 (1997) Vote_rcap 
Koiran (33)
Final Fantasy 7 (1997) Vote_lcapFinal Fantasy 7 (1997) Voting_barFinal Fantasy 7 (1997) Vote_rcap 
Mirë (25)
Final Fantasy 7 (1997) Vote_lcapFinal Fantasy 7 (1997) Voting_barFinal Fantasy 7 (1997) Vote_rcap 
Liyat (20)
Final Fantasy 7 (1997) Vote_lcapFinal Fantasy 7 (1997) Voting_barFinal Fantasy 7 (1997) Vote_rcap 
Junichiro Tanizaki (8)
Final Fantasy 7 (1997) Vote_lcapFinal Fantasy 7 (1997) Voting_barFinal Fantasy 7 (1997) Vote_rcap 
Yukee (8)
Final Fantasy 7 (1997) Vote_lcapFinal Fantasy 7 (1997) Voting_barFinal Fantasy 7 (1997) Vote_rcap 
Nebkhéperourê (6)
Final Fantasy 7 (1997) Vote_lcapFinal Fantasy 7 (1997) Voting_barFinal Fantasy 7 (1997) Vote_rcap 
Liens
Maître Eolas
Ed Wood's Web Worst Page

Bouletcorp
Le Blog d'Un Odieux Connard

Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Final Fantasy 7 (1997)

Aller en bas 
AuteurMessage
Lambègue
habitué
habitué
Lambègue


Messages : 215
Date d'inscription : 16/01/2011
Age : 31

Final Fantasy 7 (1997) Empty
MessageSujet: Final Fantasy 7 (1997)   Final Fantasy 7 (1997) Icon_minitimeSam 22 Jan - 16:30

Final Fantasy 7 (1997) Ps_final_fantasy_7_engl._platinum
Final Fantasy VII, jeu culte pour bon nombre de gamers.

En 1987, la compagnie de jeux vidéos Squaresoft est au bord de la faillite : les ventes de leurs derniers jeux sont basses, et ils ne parviennent pas à susciter un regain d'intérêt pour leur travail. Ainsi, quand Hironobu Sakaguchi arrive avec un nouveau projet de jeu, la compagnie décide de l'appeler Final Fantasy, persuadée que ce sera son dernier opus avant de devoir fermer.
La surprise est donc au rendez vous face au succès du jeu : en comptant la version PS, presque deux millions d'exemplaires auraient été vendus, sur le Japon et les Etats Unis. La compagnie est donc sauvée, et continuera à développer des Final Fantasy, au succès toujours exemplaire.

Final Fantasy 7 (1997) Final_Fantasy_I_Battle
C'est moche, mais j'adore !

Ces jeux ne sont pas des suites les uns des autres, ils se déroulent chacun dans leur propre univers, avec de nouveaux personnages et une nouvelle intrigue. Finalement, on aura bien du mal à dire ce qui fait l'unité de la série, surtout depuis le X, quand les trois grands noms de ces jeux ont eu une implication de moins en moins conséquente (je veux parler de Sakaguchi, à la réalisation puis à la production, d'Amano au design et d'Uematsu à la musique) : cependant, les jeux ont en commun des éléments du gameplay (tour par tour, principalement, et exploration poussée des environnements graphiques), des scénarios complexes et une technique impressionnante au vu des années de sortie respectives.
Pour moi, la saga est culte au cours de ses neufs premiers opus, après je les aime beaucoup moins, mais ce n'est qu'une question de goût je pense. Probablement à cause de mon aspect un peu rétro gamer. Ces neufs premiers épisodes, je les aime tous, vraiment beaucoup, mais s'il y en a un qui se hisse au dessus du lot, c'est bien le sept, et en cela je suis comme beaucoup d'autres personnes.
Le sept n'est pas supérieur aux autres dans son design (le neuf livrera un travail beaucoup plus poussé), dans sa difficulté (les premiers opus avant le passage sur PS1 étaient autrement plus difficiles à terminer complétement, ça tenait parfois de la torture...Ceux qui ont affronté le Gardien dans FF1 sauront de quoi je parle, c'était aussi long et éprouvant qu'inutile et magnifique) ou dans sa musique (j'en reparlerais un jour en détail, mais s'il y a des pistes sublimes, certaines autres manquent fâcheusement de punch, et on voit bien qu'Uematsu hésite encore dans son nouveau style) : de plus, il souffre d'une traduction en français lamentable, qui fait crier de rage encore bien des fans de nos jours. Il faut bien avouer que des passages mal traduits en perdent tout leur sens. Le jeu semble donc ne rien avoir pour lui, et au contraire souffrir d'une tare considérable pour les joueurs français. Mais c'est oublier plusieurs points : FF7 propose un univers d'une densité rarement atteinte, un scénario tragique et complexe, à l'impact émotionnel immense, des personnages charismatiques et torturés, et un gameplay agréable au profit d'un jeu très long.


C'est tout cela que je vais discuter dans cet article, en espérant de convaincre ceux qui ne l'ont pas fait d'acquérir au plus vite ce jeu. Je ne m'attarderais pas ici sur le film Advent Children, et sur les différents jeux faisant suite à FF7, mais sachez que dans l'ensemble c'est de très bonne qualité, sans atteindre cependant la grandeur du jeu originel.


Et pour mettre dans l'ambiance, le thème principal, dans une version orchestrale

Comme je l'ai dit, l'histoire de Final Fantasy VII est parmis les plus passionnantes de la saga, et pourtant les scénarios de ces jeux sont toujours très poussés. Pour ne révéler que le début, afin de ne pas gâcher la surprise à ceux qui n'ont pas fait le jeu, et par ce que de toutes façon les autres doivent bien s'en rappeler, nous suivons les aventures d'un groupe de personnages, originellement issus d'Avalanche, mouvement terroriste écologique : ceux ci luttent contre la Shinra, société qui pour faire grandir sa technologie et son pouvoir sur le monde (et la ville de Midgar en particulier) exploite l'énergie vitale de la planète. Tout sera bouleversé par le retour de Séphiroth, guerrier suprème crée par la Shinra comme arme, s'étant retourné contre elle plusieurs années auparavant, et porté mort depuis. Son but à lui sera la destruction de la planète. Ainsi nos personnages devront lutter à la fois contre la shinra et contre séphiroth. Ceci est un résumé rapide de l'intrigue, et si on ajoute à cela que beaucoup de personnages, principalement Clad, ont leur histoire propre, on arrive à un scénario des plus complexes.
En parlant des personnages, ils sont tous psychologiquement assez creusés, à part peut être Yuffie, et on s'y attachera plutôt bien : encore une fois, l'exception à la règle pour moi est Yufie, que je ne joue que quand c'est nécessaire. Le trio idéal de jeu est à mes yeux Vincent/Cid/Rouge XIII, mais Clad étant le plus souvent imposé en jeu, je fais tourner les trois autres sur les deux places restantes. Du moins à partir du deuxième cd, dans le premier je profite à fond des capacités de soin d'Aeris, mais...

Spoiler:

Final Fantasy 7 (1997) Ff7
L'équipe jouable de Final Fantasy VII : Cait Sith, Aeris, Vincent, Yufie, Clad, Cid, Tifa, Barret et devant Rouge XIII. Comme moi, je pense que très vite vous jouerez un set de personnages fixe dès que vous le pourrez (je n'utilise presque pas Cait Sith, Yufie et Tifa, et Barret pas en priorité)

Ce développement des personnages s'applique même aux antagonistes, que ce soient les trois Turks de la Shinra, ou Séphiroth, probablement le méchant de jeu vidéo le plus passionnant qui soit. Et aussi le plus classe. Entre le design du bonhomme, l'attachement involontaire que j'ai pour lui et la musique, tout est combiné pour me convaincre de faire durer le plus longtemps possible le combat final de ce jeu.

Final Fantasy 7 (1997) Sephiroth
Un grand combat final.

Au niveau du game play, nous sommes dans un tour par tour classique, avec trois personnages jouables à la fois. On peut obtenir des armes et des armures plus ou moins puissantes selon la situation, et équiper nos personnages d'accessoires modifiant certaines de leurs caractéristiques en combat : à ce niveau la, c'est de l'habituel pour de tels jeux. La particularité de Final Fantasy VII réside d'abord dans le système de limites, ces attaques spéciales que l'on peut effectuer quand une jauge est remplie complétement, cette jauge se remplissant selon les dégâts reçus par le personnage. Pour chaque personnage mis à part Cait Sith (de toutes façons assez chiant à jouer, mis à part si vous aimez vous reposer sur beaucoup de hasard), il existe quatre niveaux de limites : les niveaux deux et trois sont atteints au fur et à mesure des combats (selon le nombre d'ennemis tués grâce à la limite précédente) : à noter qu'il existe deux limites pour chacun des trois premiers niveaux, renforçant encore l'aspect stratégique de cet élément du game play. La dernière limite s'apprend grâce à un objet que l'on trouvera dans le jeu, souvent bien caché, ce qui n'est qu'une des quêtes d'exploration de FF7.

Final Fantasy 7 (1997) Materia_Menu
Le menu, ici dans la rubrique matéria. Si vous voulez avoir des personnages bien équipés, vous passerez un temps conséquent dans ce menu.

Ensuite, FF7 se dégage par son système de matérias, boules d'énergie magique que l'on peut placer dans des interstices prévues à cet effet sur les armes et armures des personnages, chacune ayant son pouvoir propre, et que l'on peut faire évoluer également. Celles ci sont de différentes couleurs, vertes pour la magie, rouge pour les invocations, jaunes pour les commandes, bleues pour le soutien, et mauve pour le reste). Ceci rajoute tout un aspect stratégique énormes aux combats, car afin de finir le jeu, il sera nécessaire non seulement de récolter toutes les matérias, ce qui n'est pas toujours simple, mais aussi de rechercher des combinaisons de celles ci fort diverses. De plus, les combats, en plus de faire augmenter le niveau de vos personnages, fera augmenter le niveau de vos matérias, les rendant de plus en plus puissantes.
On peut donc passer des heures sans s'ennuyer sur les combats de Final Fantasy VII tellement l'aspect stratégique est vaste. Si on ajoute à cela que le bestiaire des ennemis s'élève à 255 créatures, dont certaines ayant plusieurs formes, vous comprendrez à quel point les combats peuvent être variés.

Final Fantasy 7 (1997) Final-fantasy-7-chocobos-02
Une interface de combat de Final Fantasy VII : la jauge de limite est pleine et la commande "limite" remplace donc "attaque". Vous remarquerez le grand nombre de possibilités de mouvement, de par principalement l'équipement du personnage en matérias.

De plus, l'aspect exploration du jeu est fort poussé : le monde du jeu est rempli d'objets uniques, inutiles pour finir la quête principale mais essentiels pour qui voudra avoir terminé son jeu à 100%, et on passera facilement des heures à tout chercher. D'autant plus qu'il faudra pour cela accomplir la longue, laborieuse et ma foi assez sadique quête des chocobos. Ces créatures permettent de se déplacer de lieu en lieu plus rapidement, et peuvent évoluer : la forme de base ne peut se déplacer que dans les terres normales et les forêts, et c'est en pratiquant des accouplements de chocobos (très précis dans les niveaux que ceux ci doivent avoir et dans ce qu'ils doivent manger...Une torture) que l'on obtiendra des versions capables d'accéder à des lieux de plus en plus variés, jusqu'à avoir le chocobo d'or, pouvant aller même la ou vos véhicules ne peuvent vous déposer. Croyez moi, quand je dis que c'est long, je ne vous donne pas encore une image assez nette du temps que vous allez passer après ces saloperies. J'ai ressenti avec ça le fameux syndrome du gamer, celui qui consiste en ce sentiment délectable d'envie de fracasser son écran de télévision à coups de manette.

Final Fantasy 7 (1997) Carte-du-monde-de-ff7
La carte du monde, très vaste.

On arrive donc à un jeu incroyablement riche, divertissant et long. Et ce même si on ne fait que la quête principale, ce que je trouverai tout de même fort dommage. Et plein de passages resteront à jamais dans vos têtes, que ce soient les cinématiques, la nuit au Gold Saucer, le combat contre Hojo, la rencontre avec Vincent, le passé de Clad, la quête du souterrain de Cosmos Canyon, le harem de Don Corneo, les musiques de combats, les rencontres avec Sephiroth et tout le cratère final, ainsi que les deux Armes, boss cachés copieusement complexes et motivants.

Final Fantasy 7 (1997) Arme-de-rubis
Ca rappellera quelques souvenirs bons et douloureux aux joueurs.
Final Fantasy 7 (1997) Arme-d-emeraude

Bref, ce jeu divertit, ce jeu marque, et on y revient régulièrement. C'est un classique, dans tous les sens du terme, et l'avènement de ce que se voulait être Final Fantasy, à savoir le RPG ultime. On dira ce que l'on voudra des autres opus, et dans les neufs premiers j'en dirais un bien immense si on me le demandai, mais c'est bien celui la qui reste le plus étrange, le plus passionnant, et le plus indispensable. Pour moi, le plus grand jeu de l'histoire du jeu vidéo.

Final Fantasy 7 (1997) FFVII-Chocobo
Ce bestiau à l'air un peu abruti vous aidera. Enfin si vous vous en occupez. Soyons honnête, vous allez en baver !


Rédigé par Lambègue
Revenir en haut Aller en bas
https://lemuseedessavoirs.forumgratuit.org
 
Final Fantasy 7 (1997)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Hana Bi, de Takeshi Kitano (1997)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Musée des savoirs :: Domaines :: Informatique, internet, gaming :: Jeux vidéos-
Sauter vers: