Sonnet au suicidé.

Note d'intention :
On s'amuse toujours avec mes textes ! D'ailleurs moi même en les écrivant...
Bon sinon pour revenir sur celui la, peu de choses à dire : la déprime au delà même du suicide, thème que j'ai décidé d'explorer un peu, plus ou moins volontairement, jusqu'à la fin de l'hiver, ou j'aurai probablement un joli lot de petits textes déprimants, ou au contraire lumineux, sous la main. Ca fera un recueil sympa je pense, car depuis janvier, j'ai écris plus d'un texte dont je suis content. Je ne parle pas du crépuscule des boucs...
Donc ici, un texte en vers, ça m'arrive pas si souvent que ça, alors...
Ah par contre pas en alexandrins. Mea culpa, sauf que je m'en fiche.
Pour la musique qui irait bien avec : j'aurai conseillé "Clown Theme" de la BO de Milk par Elfman, mais la piste n'est présente que sur la version oscar promo du cd, donc dur à trouver. Je vous conseillerai donc Birdies, de la BO de Standard Operating procedure, du même Danny Elfman. Profitez en pour écouter toute la BO, qui est ma foi d'une grande, grande beauté.


Tu ne trainais plus que l'espoir
Que ton geste serait compris
Que cette œuvre de désespoir
Donnerait un sens à ta vie ;
Et tu voulais encore au monde
Donner sa signification
Faire de ce gâchis immonde
Un grand cri de protestation.
Las ! Tu étais trop ingénu ;
Et cette horreur n'est que ton dû,
Contemple ton corps déchiré !,
Au bas de la haute falaise,
Tel le monde, dernier malaise,
Nouvel amas d'absurdité.