Note d'intention :
Encore une fois, ce poème est une impulsion...Je le trouve plutôt positif à la réflexion, même si la désorganisation assez avancée de la syntaxe peut le rendre un peu...Complexe à la lecture. Je le vois plus comme un exercice de rime et de rythme, et à ce niveau la au moins il atteint son objectif, et j'en suis assez content, car une rime toutes les quatre syllabes, c'est vite contraignant.
Pour la musique...Pour la musique pour la musique...J'avoue ne pas bien savoir ce qui pourrait aller avec...Peut être le Main Titles de Big Fish...Ou alors autre chose, mais je ne vois pas vraiment.
S'enfuir enfin, un peu de rêve,
Et une route.
Nos cœurs trop pleins, coulants de sève
Quoi que ça coûte.
La nuit pour tous, vers l'horizon
Et sans soucis.
Loin des souches, sans compagnon
Rien qu'une vie.
Sans le monde, avancer vite
Dernier Bonheur.
Pas de ronde, que l'on évite
Plus de rancœur.
Et rire un peu, en contemplant
Les Etrangers
Masse de preux, se combattant
Sans dignité.
Cherchant alors, dans leur tourmente
La salvation
Après la mort, la bien pensante
Salutation.
Sans comprendre, trop aveuglée
Toujours par l'autre
Que pour prendre ce désiré
Pas un apôtre
Ne doit compter sur son Beau Dieu
Pour lui donner
Son bien aimé, par trop précieux
Et échappé.
Libération, sans plus conduire
Ses ennemis
Sans faire un son, et toujours fuir
Les autres vies
Trouver le bien, que l'abcès crève
Belle déroute !
S'enfuir enfin, un peu de rêve,
Et une route.