Tant de choses vaines méritent de l'intérêt. De la pluie verglaçante qui nous transperce de sa glaceur à la minuscule fourmi pouvant soulever des montagnes. Des oiseaux nous racontant de douces mélopées aux chants des sirènes toujours prêtes à vous étreindre le cœur. Toutes ces choses que personne ne perçoit. Leurs yeux ne voient que la surface du monde mais pour en connaitre le cœur, il faut chercher de quoi il est fait.
Mais, dans se labyrinthe de beauté que nous offre la nature, il y a moi. L'être qui sait. L'être qui entends. L'être qui voit. Mais le seul être à être seul... Une solitude que personne ne peut changer. J'offre ma lumière à ceux qui me voient. De la chaleur à ceux qui ont froid. Mais plus le temps passe, plus la solitude me ronge. A tel point, que je ne perçoit plus le bon du mauvais. Dans ma tristesse, je me suis égaré. Et dans mon désarroi, je m'accorde à penser que je ne suis plus celui que je fus. Alors que plus les secondes passent plus l'obscurité m'envahit, je décide, dans une tempête de lumière, de m'abattre sur le monde et de lui offrir le plus beau spectacle auquel il n'a jamais assisté. Le dernier de mon existence. La dernière larme parcourant mon visage balafré. Mon dernier souffle d'un roi accompagne ma dernière parole : "Pourquoi ?"