Il y a dans ce texte une cynisme léger que n'aurait pas désavoué le Grand Pouvelle. On y trouve une société encore archaïque et déjà décadente, encore basée sur l'entraide, encore solidaire, mais déjà à s'unir contre d'autres.
Quel constat amer de voir dans cette société primitive qui n'est pas sans rappeler les utopies anarchistes les prémices de sa fin.
J'aime ce ton désabusé, ce rythme calme mais précis, ce vocabulaire maîtrisé, et cette fin si ... inattendue, finalement.
Je doute que la guerre soit née de l'ennui, mais Dieu sait si la violence semble en avoir été enfantée.
Félicitations, un très bon début.